Entre 1990 et 2019, le secteur de l’industrie a connu la plus forte décarbonation avec -45% d’émissions de gaz à effet de serre, suivi par le secteur résidentiel avec -29% d’émissions.
Le secteur résidentiel-tertiaire représentait 49% de la consommation finale énergétique de la France en 2020, contre 43% en 1990.
L’année 2020 a connu une forte baisse de la consommation énergétique sous l’effet de la crise sanitaire, à l’exception du secteur résidentiel-tertiaire en hausse de +1,5%.
Le passage entre la 1ère et la 2ème période restera la plus forte augmentation de l’histoire du dispositif avec une hausse des économies d’énergie à réaliser de +728%.
La faible hausse de l’obligation entre la 4ème et la 5ème période (+17%) n’est qu’un trompe-l’œil qui masque en réalité une hausse de 50% du nombre de travaux à réaliser.
Le mois de décembre 2021 a marqué un record de dépôts de CEE avec 105,4 TWhc. De façon générale, les mois de décembre sont toujours un mois de forte hausse des dépôts comme illustré ci-dessus.
Entre 2016 et 2021, le rythme moyen mensuel de dépôts a été multiplié par 4 ce qui témoigne de la montée en puissance du dispositif des CEE.
• Entre juillet 2016 et juillet 2018, les dépôts mensuels de CEE précarité étaient en moyenne supérieurs aux dépôts de CEE classique.
Depuis sa création, le dispositif est largement dominé par le secteur résidentiel : 3/4 des CEE délivrés en P1 et P2, 1/2 en P3 et 2/3 en P4.
L’agriculture, les réseaux et les transports peinent en revanche à décoller.
• Après avoir participé à la médiatisation des CEE grâce aux offres « Mes Ampoules Gratuites », la fiche « lampe à LED de classe A+ » a quitté le top 5 en mai 2020.
• Entre mai 2020 et décembre 2021, le top 5 des opérations n’a pas évolué, dominé par les opérations d’isolation.
A l’exception d’une fiche industrie, le secteur résidentiel domine le top 5 des fiches d’opérations les plus utilisées :
La 5ème période des CEE a débuté le 1er janvier 2022 pour une durée de 4 ans, soit jusqu’au 31 décembre 2025.
A la différence de la 4ème période qui avait fait l’objet d’une extension d’un an en cours de période, la visibilité sur 4 ans de la P5 a été fixée en amont de son début.